La tuile à emboîtement, improprement appelée tuile mécanique, est un matériau de couverture des toits en terre cuite qui a été inventé et breveté par le Français Xavier Gilardoni le 25 mars 1841. En 1850 les frères Gilardoni créent une tuile à double emboîtement qui sera primée à l’exposition de 1855. Plus rapides à mettre en œuvre, elles permettent de réduire le nombre de tuiles, tout en empêchant le glissement par un système d'emboîtement. Par simple, double ou triple emboîtement, les systèmes de cannelures et de nervures assurent l'étanchéité et le maintien les unes par rapport aux autres.
Quelques tuiles déplacées, un solin fissuré, une gouttière cassée… Une fuite, même mineure, peut très vite occasionner des dégâts importants sur la charpente, les plafonds ou les cloisons. Une intervention rapide est nécessaire. Pour réétancher les tuiles, le solin ou la gouttière, certains couvreurs accepteront d’appliquer de simples pansements : des bandes goudronnées qui se posent à froid et peuvent être recoupées en fonction des besoins, ou des bandes à chaud. “Cela permet de colmater une fissure sur une tuile ou une ardoise, un solin, une gouttière, le vitrage d’une fenêtre de toit, une terrasse en béton… Les silicones sont, elles aussi, très pratiques pour boucher une fissure, voire pour recoller deux morceaux de tuiles entre elles si la cassure est nette. Certaines peuvent être appliquées sous l’eau – y compris au fond de la piscine sans avoir besoin de la vider”, explique un couvreur. Christian Ferré confirme que les silicones (ou élastomères de 1re catégorie) sont, aujourd’hui, largement utilisées par les professionnels, ce qui leur facilite grandement la tâche. “Lorsqu’il faut réparer une noue en ardoise, par exemple, cela évite un démontage et un remontage minutieux. Ces matériaux servent également à combler une fissure sur une tuile. En revanche, si celle-ci est cassée, il faut poser une bande de plomb, un morceau de zinc ou de bâche, en attendant de la remplacer.” Il émet quelques réserves pour les bandes goudronnées : “Celles à chaud sont efficaces, mais celles à froid collent mal.” Ces différentes réparations permettent de “tenir” plusieurs semaines, parfois quelques mois. “Pulvériser un film pelliculaire hydrofuge sur la fissure est une solution plus durable, mais limitée aux fissures de 1 mm de largeur au maximum.
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Pour réétancher les tuiles, le solin ou la gouttière, certains couvreurs accepteront d’appliquer de simples pansements : des bandes goudronnées qui se posent à froid et peuvent être recoupées en fonction des besoins, ou des bandes à chaud. “Cela permet de colmater une fissure sur une tuile ou une ardoise, un solin, une gouttière, le vitrage d’une fenêtre de toit, une terrasse en béton… Les silicones sont, elles aussi, très pratiques pour boucher une fissure, voire pour recoller deux morceaux de tuiles entre elles si la cassure est nette. Certaines peuvent être appliquées sous l’eau – y compris au fond de la piscine sans avoir besoin de la vider”, explique un couvreur.
Christian Ferré confirme que les silicones (ou élastomères de 1re catégorie) sont, aujourd’hui, largement utilisées par les professionnels, ce qui leur facilite grandement la tâche. “Lorsqu’il faut réparer une noue en ardoise, par exemple, cela évite un démontage et un remontage minutieux. Ces matériaux servent également à combler une fissure sur une tuile. En revanche, si celle-ci est cassée, il faut poser une bande de plomb, un morceau de zinc ou de bâche, en attendant de la remplacer.” Il émet quelques réserves pour les bandes goudronnées : “Celles à chaud sont efficaces, mais celles à froid collent mal.”
Ces différentes réparations permettent de “tenir” plusieurs semaines, parfois quelques mois. “Pulvériser un film pelliculaire hydrofuge sur la fissure est une solution plus durable, mais limitée aux fissures de 1 mm de largeur au maximum.